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Date de création : 26.05.2013
Dernière mise à jour :
04.05.2022
237 articles
Naître un jour
Erreur de parcours
N'être que la douleur
D'un monde d'horreur.
Vivre sans aucune envie
Ses espoirs on les oublie
Survivre sans savoir pourquoi
Puisqu'en plus rien l'on croit.
Faut-il se forcer à continuer
Si l'on ne peut rien changer
La vie que l'on dit être un cadeau
N'est en fait qu'un lourd fardeau.
On nous donne une prétendue liberté
Leurre dans lequel on est emprisonné
Ne restent que nos yeux pour pleurer
Nos désirs on ne peut que les rêver.
Je maudis le jour de ma naissance
Je bénis le jour de ma délivrance.
Sentiments
Quels qu'ils sont on les éprouve ardemment
Mais restent la source de tous nos tourments.
Amitié
On la voudrait éternelle quand on l'a donné
Et pourtant il arrive souvent qu'elle soit baffouée.
Amour
Qui nous donne des ailes un jour
Sachant qu'on ne peut voler pour toujours.
Bonheur
Que l'on recherche tous avec ardeur
Point trouvé ou perdu sans lui peu à peu on meurre.
Désir
Qui nous submerge avec plaisir
De ne pouvoir le satisfaire nous fait souffrir.
Détresse
Qui nous envahit et nous oppresse
Nous condamne à vivre dans la tristesse.
Espoir
Quand il nous tend la main faut-il y croire
Rien ne se passe, ne reste que le désespoir.
Peur
Qui sème en nous insidieusement la frayeur
Et nous plonge dans les ténèbres de l'horreur.
Haine
Quand elle nous envahit cela nous peine
Souvent trop loin l'éprouver nous entraîne.
Lassitude
D'être de cette vie une servitude
Qui nous enferme dans notre solitude.
Toutes ces heures frileuses
Qui emplissent ses nuits
Toutes ces heures silencieuses
A écouter tomber la pluie
Combler le vide de l'absence
Qui meuble son espace
Ignorer cette indifférence
Que même le temps n'efface
Cacher les bleus de la souffrance
D'un bonheur qui s'enfuit
Baisser les yeux sans espérance
Et se retourner sans bruit
Fermer à jamais ce coeur meurtri
D'aimer un peu trop fort
Vouloir quitter cette vie
Pour ne pas manquer sa mort...
Il y a des silences que l'on se crée
Pour ne plus entendre sa réalité
Il y a des silences que l'on fuit
Pour ne pas assombrir davantage ses nuits.
Douce musique de la méditation
Qui laisse place a une horrible sensation
Solitude envahissante, sentiment d'abandon
Que l'on prend parfois pour une trahison.
Subsiste cette insupportable absence
Que l'on peut prendre pour de l'indifférence
Persiste cette abominable angoisse
Qui, quoique l'on fasse, croisse.
Silence fait de paroles non dites
Ne reste que les quiproquos qu'il suscite
On croit qu'il est des réponses la meilleure
Et pourtant il est source de tant de malheur...
Y a t'il vraiment pour chacun de nous un destin
Tant de choses peuvent changer un lendemain
On essaie plus ou moins de suivre un chemin
Que l'on traîne à poursuivre chaque matin.
Partager ses joies et ses peines
De bonheur, pleurer et rire à la fois
Ne plus être seul ou espère on y croit
Reste cette solitude dans laquelle on se noit.
On rêve chaque nuit pour s'enfuir
Dans un univers où tout est plaisir
De ce monde on ne voudrait plus sortir
Qu'il est doux de pouvoir s'endormir.
Amour que l'on ne cesse de chercher
Sentiment contre lequel on ne peut lutter
Vient un jour dans ce coeur se glisser
Poison il sera s'il n'est pas partagé.
La vie n'est qu'un éternel recommencement
Nos mères nous enfantent dans la douleur
On passe notre enfance dans un semblant de bonheur
Et arrive l'adolescence immanquablement...
On se prend la tête pour des peccadilles
On croit aimer pour la vie
Pour se rendre compte qu'on a souvent mal choisi
Et se succèdent ainsi garçons et filles...
Un jour survient la prise de conscience
Certains trouveront leurs âmes soeurs
D'autres l'auront perdus à jamais pour avoir mal sondé leur coeur
Ainsi va la vie, on la déteste mais on s'y accroche avec défiance...
Enchaînement de joies et de peines
On subit, et pour ne pas sombrer on espère
Le temps passe, rien n'arrive on désespère
Pas le choix, on avance sans savoir où cela nous mène...
On se pose de questions qui restent sans réponse
Hésitant souvent par peur de se tromper
Fuyant sans cesse pour ne pas se brûler
Regrettant de n'avoir écouté ce coeur qui disait : fonce...
Solitude qui s'installe sournoisement
Persiste le manque de sa présence
Rien ne parvient à combler le vide de son absence
Seul subsiste un horrible déchirement...
On imagine ce que l'on aimerait vivre
Rêvant de bonheur toutes les nuits
Retour chaque matin à une réalité que l'on fuit
Désespoir de ne pouvoir que survivre...
Ainsi va la vie qui ne nous laisse aucun répit
Angoisse qui sans cesse nous oppresse
Tristesse qui nous plonge dans la détresse
Que faire lorsque l'on a perdu l'envie...
Si seule sur cette immense plage
Elle avance la tête basse
On ne saurait dire quel est sont âge
Elle semble tellement lasse.
Coucher de soleil qui appelle la nuit
Eclaire à peine sa frêle silhouette
De sa vie peu à peu elle s'enfuit
De ses maux elle reste muette.
Ses cris elle les étouffe depuis si longtemps
Que plus personne ne la questionne
Ses espoirs ont disparus au fil du temps
D'être perdue chacun la soupçonne.
Assise sur ce sable mouillé
Elle regarde cette mer qui l'attire
Envie soudaine de se confier
Sur ce papier chiffonné ele se met à écrire.
Les mots se perdent sous ses larmes
Comment faire pour ne plus le penser
Toute cette tristesse la désarme
S'endormir à tout jamais est son unique souhait.
Rien ne peut justifier la violence
Résultat d'une minable décadence.
La prise de boisson n'est en aucun cas une excuse
Ni d'ailleurs les additifs dont certains abusent.
Trop facile de festoyer et délirer
Pour ensuite prétendre n'avoir pu contrôler.
De se défouler sur des innocents est lamentable
Cela restera à jamais un acte impardonnable.
Chacun est libre de mener sa vie comme il le désire
S'il n'entraîne pas d'autres dans sa chute par plaisir.
On parle de l'alcoolisme comme d'une maladie
C'est en fait un vice qui gâche de l'entourage la vie.
Tout comme la drogue il suffit de ne pas commencer
Les problèmes peuvent autrement se régler
D'autant que pire est la situation une fois dégrisé
Irréparables sont les dégâts qui ont été provoqués.
J'ai honte de voir plaindre ces meurtriers
Qui pleurnichent après avoir tués en état d'ébriété.
Pensez aux victimes que l'on a de leur vie privé
De leur famille qui se trouve soudain endeuillé.
Il faut savoir se responsabiliser
Et réfléchir avant de consommer.
Tout le monde a des difficultés à surmonter
Se défoncer pour faire face est de la lâcheté.
Je sais que mes propos pourront quelque peu heurter
Seuls comprendront ceux qui sont concernés.
Pardonner c'est autoriser
Autoriser c'est accepter
Accepter c'est participer
Participer c'est violenter
Violences physiques ou morales
Tout est condamnable
Rien n'est acceptable...
Refus du lendemain
Crainte de son destin
Passé cruel qui l'a meurtri
A dévoré toute sa vie
Rencontre fortuite
La voilà séduite
Affinités qu'elle entrevoit
La met tout en émoi
De le sentir à ses côtés
Ne cesse alors de le rêver
Ame qui trouve son autre moitié
Vie qui l'éloigne sans pitié
Le soir venu elle se perd
Aube se lève elle désespère
Allégresse de la nuit
Qui la mène vers lui
Tristesse du jour
Qui éloigne l'amour
Dès son réveil
Elle n'aspire qu'au sommeil
Assouvir dans ses songes
Ses désirs qui la rongent
Corps qui veut s'offrir
Se perdre sous les soupirs
Esprit qui sans cesse le pense
Se languit de son absence
Désespoir d'un jour meilleur
Regret vivace de n'être ailleurs
Seule elle demeure
Saigne son coeur...
Paysage d'une telle blancheur
Esprit d'une telle noirceur
Neige qui ne cesse de tomber
Pensées qui me mènent à sombrer
Si seulement de ta froideur
Tu pouvais givrer ma douleur
Mon esprit enneigé
Se laisserait floconner
Effleure ma peau de ta fraîcheur
Apporte moi une légère lueur
Laisse moi pleinement te respirer
Que mes poumons puissent se glacer
Transperce moi avec vigueur
Pour que cesse de battre mon coeur
Que ma peine ne puisse subsister
Et pouvoir enfin me reposer
Neige qui amène tant de splendeur
Je te contemple mais mon âme est ailleurs...