Il y a des mots que l'on regrette d'avoir écrit

Il y a des mots que l'on aurait aimé avoir dit

Il y a des quiproquos qui vous gâchent la vie

Il y a des quiproquos issus de non dit

Il y a...

Il y a...

Tant de choses que l'on aurait pu changer

Tant de choses que l'on aurait du oser.

Tous ces jours qu'il nous faut supporter

Toutes ces nuits que l'on passe à errer.

Il y a...

Il y a...

Ce coeur qui ne cesse de souffrir

Ce coeur qui aime sans fléchir

Ce cerveau qui ne cesse de réfléchir

Ce cerveau qui voudrait s'endormir.

Il y a...

Il y a...

Des désirs inavoués

Des soupirs désespérés

Des envies inexpliquées

Des souvenirs inachevés.

Il y a...

Il y a...

Une fin que l'on voudrait être un commencement

Un commencement que l'on voudrait sans fin

Un bonheur qui embellirait notre présent

Un présent qui ne nous ferait plus craindre nos demains.

Amour, sentiment ressenti mais inexpliqué

Qui vient un jour dans votre coeur se nicher

Une fois installé, il l'est à jamais

Rien n'arrivera à l'en déloger.

Il y reste bien ancré contre vent et marée

Même le temps ne parviendra à l'user.

On passe ses nuits à le rêver

On passe ses jours à le regretter.

Les souvenirs restent et ne peuvent s'effacer

Un petit rien suffit pour nous y faire replonger.

On oublie le mal que l'on s'est fait

Pour ne garder que les plaisirs partagés.

La raison nous dit de continuer d'avancer

Mais le coeur nous condamne à végéter.

Fuir ne pourra rien solutionner

Coeur qui aime ne saurait se tromper

Ce bonheur que l'on ne cesse d'espérer

Seul cet amour pourra nous l'apporter.

Interminables nuits de solitude

Qui dévorent nos certitudes

On les subit telle une servitude

Rêvant d'une douce quiétude.

Insupportables jours qui passent

Où tout reste vide en surface

On les déteste quoique l'on fasse

Restent les souvenirs qui ne s'effacent.

Irréalisable vie que l'on voudrait

Qui nous rendrait heureux à jamais

On ne peut que l'imaginer

Regrettant une triste réalité.

Incontrôlable envie de partir

Où rien ne nous ferait souffrir

On pourrait enfin s'assoupir

Ravi de ne jamais en revenir.

Indomptable sentiment que l'amour

Qui surgit soudain sans détour

On aimerait le partager pour toujours

Reste un coeur qui appelle au secours.

Elle abandonne

Elle déraisonne

Elle s'empoisonne

A trop espérer

Ce qui n'arrivera jamais

Elle finira par en crever.

Envie de partir

Envie de fuir

Envie d'en finir.

Le temps passe

Rien ne s'efface

Tout revient en surface.

Pourquoi continuer

Pourquoi avancer

Pourquoi se forcer.

Il faut sourire

Encore mentir

Pour faire plaisir.

Coeur puni

Coeur meurtri

Coeur sans vie.

Tant de souffrance

Trop de distance

Toujours l'absence.

Ne plus survivre

Ne plus rien suivre

Dans l'infini vivre.

Inespérance

Désespérance

Délivrance...

Viens, partons ensemble vers un univers lointain

Viens, partons ailleurs sans peur des lendemains.

Laisse moi t'aimer sans craindre d'être rejetée

Laisse moi t'aimer sans limite sans compter.

Donne moi ton coeur, il ne fera qu'un avec le mien

Donne moi ton âme, de la mienne tu seras le gardien.

Faisons de notre rêve une réalité

Faisons de notre vie un havre de paix.

Aucun nuage ne grisaillera notre soleil

Aucun cauchemar ne troublera plus notre sommeil.

Elle aime dans les champs se balader

Le soir tombant dans les blés s'allonger

Lorsque le soleil peu à peu disparaît

Se laisser emporter par toutes ses pensées...

Légère brise qui sur sa peau vient se poser

Que ce sont ses doigts qui l'effleurent imaginer

Baisser les paupières, par ses songes envahir se laisser

A sa réalité qui l'oppresse se fermer...

Elle le voit doucement s'approcher

Impatience des lèvres qui souhaitent un baiser

Pouvoir le sentir près d'elle et enfin l'enlacer

Que rien plus jamais ne puisse les séparer...

Puisse t'elle un jour de ses prières être exaucée

De cette solitude être enfin délivrée

Il lui faut à présent dans sa prison retourner

Sourire... et ses larmes les cacher...

Il n'y a point de pire erreur

Que de ne pas suivre son coeur.

Il n'y a point de pire douleur

Que de regretter d'avoir eu peur...

Se poser sans cesse des questions

Laissant les réponses en suspension.

Se refuser le meilleur comme une sanction

Est-ce vraiment la solution...

Personne n'est parfait

Tel que l'on est, il faut s'accepter,

Reconnaître de s'être trompé

Enfin oser se l'avouer...

Sans prendre de risque on obtient rien

Tout est compliqué chacun le sait bien.

Lâcher tout ce à quoi l'on tient

Pour quitter cet horrible quotidien...

L'espoir fait vivre, l'attente fait mourir

L'un et l'autre nous font souffrir

Faut-il combler ses envies et ses désirs

Ou lâchement survivre avec ses souvenirs...

On a beau très fort le vouloir

Seul il n'y a aucun espoir

Il ne suffit pas d'y croire

Encore faut-il le pouvoir...

Puiser sa force à travers les mots

Réfléchir sans cesse et souvent trop

Comment pouvoir guérir tous ses maux

Continuer d'avancer puisqu'il le faut.

Traverser péniblement le présent

Espérer sortir de cet horrible néant

Croire que peut être avec le temps

Un avenir existe un peu plus clément.

Ne pas rester sur un inachevé

Et avoir le courage de le terminer.

Vivre sa vie sans se tourturer

De chaque instant enfin profiter.

Oublier tout ce qui nous a fait souffrir

Ne plus hésiter à tout reconstruire

Cette porte fermée la laisser s'entrouvrir

De cet espoir ne plus par peur s'enfuir.

J'aime sur l'herbe m'allonger

Sentir le vent légèrement m'effleurer

Que ce sont tes mains qui me caressent imaginer

Que cette fraîcheur vienne sur ma peau se poser

Frémir sous ces brindilles que la brise ne cesse d'agiter

Fermer les yeux et ce monde le quitter

Douce quiétude que je voudrais prolonger

Le soir tombe, il me faut revenir à la réalité.

Au loin le soleil peu à peu disparaît

Magnifique spectacle par mes larmes brouillé

C'est dans tes bras que le voir je voudrais

Mais tu n'es pas là, il me faut me résigner.

Cruelle vie où tout est si compliqué

Pourquoi ne pas pouvoir tout simplement s'aimer

La nuit arrive et ce sont les yeux embués

Que tristement je repars le coeur esseulé...

La vie est ce qu'elle est

On ne peut que l'accepter.

Point n'est besoin de la rêver

Cela nous fait qu'un peu plus la détester.

Vouloir de cette existence s'échapper

Parce que rien ne permet de s'y accrocher

Vouloir de ce monde s'éloigner

Parce que tout n'y est que méchanceté.

Cesser de croire en ce qui ne sera jamais

L'espérer n'est que de la naïveté.

Voiler cette horrible sensibilité

Pour que l'on ne puisse plus s'en moquer

D'être soi même cesser

Pour ne plus avoir à lutter

Même ses pensées les effacer

Avant de ne plus les supporter

Se dire qu'un jour on sera délivré

De cette vie que l'on nous a imposé

Qu'il est difficile de résister

A ce désir de tout arrêter.