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· Le mensonge
Date de création : 26.05.2013
Dernière mise à jour :
04.05.2022
237 articles
Il y a des silences que l'on écoute
Il y a des mots que l'on ignore
Il y a des silences que l'on redoute
Il y a des mots que l'on implore.
On apprend beaucoup de nos souffrances
Sans regretter nos mauvaises expériences.
On espère un jour une renaissance
Même si d'y croire est de l'inconscience.
Apprendre à cacher nos peines
Ne jamais montrer nos failles
Apprendre à accepter nos déveines
Elles nous suivront où que l'on aille.
On prend racine dans notre tristesse
Parce que l'amour n'a pas fleuri
On prend racine dans notre détresse
Parce notre coeur a péri.
Ne restent que nos larmes
Qui s'écoulent toutes les nuits
Chagrin qui nous désarme
Peu à peu nous détruit.
Dans nos rêves on s'évade
De ce monde si fade...
Le mensonge n'est point une maladie
Et encore moins un signe de folie.
Ceux qui en abusent sont des parasites
Rongés par la jalousie qui les habite.
Tels des arraignées ils s'incrustent sournoisement
Tissent leur haineuse toile vicieusement.
En quête de naïfs qui croient leurs fabulations
Ils se complaisent dans leurs minables inventions.
Leur méchanceté les exclue de la société
Les éloigne de toute amitié dans leur réalité.
D'harceler leur proie ils prennent malin plaisir
Incitant leurs soumis à les suivre dans leur délire.
Ils médisent pour mieux cacher leur infériorité
Se victimisent pour mieux escroquer.
Médiocrement ils colportent de fausses rumeurs
Dont ils sont les pitoyables investigateurs.
La vie qu'ils prétendent avoir est une imposture
Ceux qui les ignorent, récoltent leurs injures.
Tous les méfaits dont ils sont eux mêmes coupables
Ils les imputent à d'autres de manière exécrable.
Face à ces stupides mythomanes enragés
L'humour est la manière attitude à adopter.
Cela les pousse à davantage se ridiculiser
Avec des mensonges dont ils resteront prisonniers.
Pardonner l'impardonnable
Remplacer l'irremplaçable
Oublier l'inoubliable
Comment en être capable...
Agir par impulsion
Encaisser les déceptions
Cacher ses émotions
De tout faire abstraction...
Rire pour ne pas pleurer
Feindre pour se protéger
Ses désirs les oublier
Se fermer à toute pensée...
Elle a survécu et elle vit
Mourir elle n'a pas réussi
Espérer l'anéanti
Ainsi va la vie...
Cesser de mourir de ne pas vivre
Encore faut-il savoir quel chemin suivre
Effacer toute trace de son chagrin
Courageusement faire face à son destin.
Laisser paraître un sourire sur son visage
Cacher ses larmes sous un léger maquillage
Imposer à jamais un lourd silence
A l'écho trop bruyant de sa souffrance.
A ces longues nuits abandonner ses soupirs
Fermer son coeur à tout ce qui peut le meurtrir
Couvrir d'un baume toutes ses blessures
Que dans son âme ne subsiste aucune meurtissure.
D'efforts on ne cesse de redoubler
Pour ne pas complètement sombrer
Mais le poids est vraiment trop lourd
A toute alerte on devient sourd.
Fermé à tout espoir d'un lendemain
Pénible devient chaque matin
Et si un jour au fond de soi bien enfoui
Miraculeusement surgissait un peu de répit.
Et si le bonheur existait
Que de le demander il suffisait
Et si de penser l'on cessait
Plus de question on se poserait
Et si belle la vie devenait
Que l'assombrir rien ne le pouvait
Et si quand le coeur sa moitié rencontrait
Cet amour de suite partagé serait
Et si moins con l'être humain devenait
Que chacun les autres respectait
Et si...
Et si...
Et si...
Et si de rêver l'on arrêtait
Espérer ne pourra rien changer.
Goutte d'eau au bord des cils
Océan au fond des yeux
Tristesse toute docile
Qui flotte dans tout ce bleu
Pensée qui fait tout déborder
Lentement sur sa joue se laisse glisser
Sournoiseent se faufile sur ses lèvres serrées
S'éclipse ne laissant que ce goût légèrement salé
Une autre doucement apparaît
Suivie d'une énorme marée
Impossible de pouvoir la stopper
Sensation désagréable de s'y noyer
La source peu à peu se tarit
Reste cette douleur qui la ronge
Silence qui s'ensuit elle le maudit
Les yeux fermés sur le sol elle s'allonge...
Lorsque la mer est déchaînée
Lumière en plein coeur de la nuit
Il apparaît seul pour éclairer
Un chemin qui semble infini.
Phare fièrement dressé au milieu de la mer
Pour aiguiller les bateaux en déroute
Quand l'océan tempétueux est en colère
Il guide les marins qui de leur chemin doutent.
Il serait bon de pouvoir y vivre
A l'abri derrière ces murs qui aux tempêtes résistent
Que de tous maux il nous délivre
Pour qu'aucune douleur ne subsiste.
Apaisée, je pourrais enfin m'endormir
Imaginer que dans ce phare nous sommes deux
Plus rien ne pourrait alors me faire souffrir
Vivre ce rêve serait merveilleux.
Quelques phrases notées sur une feuille froissée
Des souvenirs que l'on aimerait oublier...
Quelques mots douloureux que l'on voudrait hurler
Mais qui restent au fond de son âme bloqués...
Pages blanches qu'elle tache de souffrances passées
Comme si écrire pouvait tout exorciser...
Pages blanches de larmes parsemées
Puisque rien ne saura lui faire oublier...
Les heures s'écoulent, la pluie de tomber a cessé
Silence de la nuit étouffe ses peines cachées...
Elle continue d'écrire malgré ses yeux fatigués
Maudites insomnies qui l'empêchent de se reposer...
Le jour se lève, il lui faut ses pleurs essuyer
Feindre de sourire pour sa souffrance ne pas dévoiler...
La douleur quand on sait d'où elle vient
La faire disparaître l'on aimerait bien
On voudrait l'ignorer
De ce mal être soulagé
Trouver le remède de la guérison
Chasser à jamais tous ses démons
On ne contrôle pas ses pensées
Il nous faut les supporter
Sans cesse elles nous harcèlent
Empoisonnent notre cervelle
On espère que le temps qui passe
Nous façonnera une cuirasse
Rien ne le pourra jamais
Il nous faut l'accepter
Les jours se succèdent malgré tout
Les nuits d'insomnies enfoncent le clou
Subsiste ce vide que l'on ne peut combler
Persiste ce manque que l'on voudrait surmonter
La vie s'écoule parfois trop vite souvent trop lentement
On fait ce que l'on peut avec ce que l'on a et l'on attend...
Chut !!!
Que j'écoute ce silence
Chut !!!
Que s'éveillent tous mes sens
Mon coeur pleure son absence
Mon âme implore sa présence
Chaque jour est une souffrance
D'affronter cette distance
Chaque nuit est une errance
Recherche d'une délivrance
A tout je me ferme et j'avance
Perdue dans toute cette décadence
Souvenirs me viennent de mon enfance
Heureuse de vivre dans l'insouciance
Comment faire confiance
Si tout n'est que méfiance
Face à tant de violence
Mon désarroi est immense
Faut-il supporter avec patience
Ce monde de déchéance
Avec l'espoir d'une renaissance
Pour une meilleure existence
Chut !!!
Tais-toi espérance
Chut !!!
Je m'évade dans ce silence.