wistfulnessLe silence est comme une nudité de l'âme,
qui s'est libérée de la parure des mots...
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Auteur : Océane Desch.Par propriété exclusive de l'auteur, la copie ou les utilisations partielles ou totales de son travail sont interdites. Conformément aux articles L.111-1 et L.123-1 du code de la propriété intellectuelle.
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Date de création : 26.05.2013
Dernière mise à jour :
04.05.2022
237 articles
Prédateurs gouvernant le monde
Et incompétents destructeurs.
Moutons aux comportements immondes,
Qui ne sont que gueulards et suceurs.
Le temps n'est plus aux reproches,
Tant la tragique fin est proche...
Le temps n'est plus aux coupables,
Tant nous sommes tous responsables.
Cessez de vouloir plus que nécessaire
Pour ne garder que le salutaire.
Appréciez davantage l'essentiel
Pour supprimer toute chose superficielle.
De peu se satisfaire
N'est pas signe de misère.
De jalouser l'inaccessible
Fait de chacun une cible.
Le pouvoir est dévastateur,
De trop d'avidité le monde se meure...
Le temps nous est compté,
Pourquoi le gâcher en futilité ?!
Vivre dans la peur,
Peur de l'obscurité, de la nuit,
Peur de ses semblables que l'on fuit.
Signe de faiblesse d'avoir peur ?
Le croire serait une erreur.
Pour comprendre cette appréhension
Il faut ressentir de la répulsion.
Cet effroi m'a percuté
Le jour où ma vie a basculé.
Cette peur reste tapie au fond de mes entrailles,
En embuscade prête à surgir à la moindre faille.
Voir derrière chaque recoin une ombre menaçante
Est une angoisse permanente.
De panique être paralysée,
Au point de ne pouvoir respirer,
Saisie d'une sueur froide qui glace le sang,
Avec le coeur qui se soulève soudainement.
La cervelle dans un épais brouillard,
Revivant en boucle ce cauchemar,
Qui a fait de moi une étrangère,
Car on ne recolle rien après un tel calvaire.
Quelqu'un d'autre on devient malgré soi,
Cloîtré dans un profond désarroi.
Il y a des maux qui ne peuvent cicatriser.
La personne que j'étais est morte à jamais...
Je vis
Je meurs
Je ris
Je pleure
Je maudis
Mes peurs
Je subis
Mes humeurs
Je crie
En silence
J'écris
Mes souffrances
Je respire
Du nauséabond
Je soupire
Mais à quoi bon ?
J'avance
Péniblement
Je pense
Constamment
Trop de questions
Restent sans réponse
Trop de cogitations
La dépression s'annonce
Bonheur éphémère
Qu'on voudrait éternel
Malheur sanguinaire
Souffrance perpétuelle
On cherche un sens à la vie
On n'y trouve que du dépit
Subir pour survivre
Survivre n'est pas vivre.
Plonger dans un songe éveillé
Pour quelque peu se protéger
D'une misérable réalité
Trop pénible à affronter.
Les paupières baissées
Rêver pour oublier
Un cadeau que l'on se fait
Pour ne pas perdre pied.
Evasion passagère
Petite pause salutaire
Quelques minutes nécessaires
Pour fuir un court instant cet enfer.
Heures pesantes
D'une solitude oppressante
Angoises envahissantes
Interminable attente.
S'accrocher avec résistance
A l'ultime espérance
D'une prochaine délivrance
Subsiste le vide de l'absence...
Fiévreuse sur les draps froissés
Elle regarde dormir son bien-aimé
La bouche encore toute embaumée
Du doux parfum de ses baisers.
Du tiède contact de sa peau
Son corps est resté chaud
Son désir jamais en défaut
Réclame en silence ses assauts.
Il a su au fil du temps l'apprivoiser
Prisonnière elle est à jamais
De cette profonde volupté
Que lui seul peut lui donner.
Dans ses bras elle s'est épanouie
Ses craintes se sont lentement évanouies
Ses cauchemars peu à peu ont fui
Pour laisser place au secret de leurs nuits.
Tel un funambule
Au coeur de sa bulle
Pour fuir ce monde
Son esprit vagabonde.
Défilent de beaux paysages
Qu'elle dessine sur quelques pages
Rêve incessant d'évasion
De quitter cette prison.
Sous sa plume les lettres s'enchaînent
Seule confidente de sa peine
Elle écrit son désespoir
Jusqu'à n'en plus pouvoir.
Loin de son bonheur
Son âme peu à peu se meure
Il est son essentiel
C'en est obsessionnel.
Telle la captive
D'une bulle à la dérive
Elle hurle en silence
La douleur de son absence.
Enfance volée
Innocence bafouée
Un monstre a croisé
Le chemin immaculé
D'un petit ange effrayé.
Il a tout brisé
Sali sans pitié
Tout emporté
Ne lui a laissé
Que ses yeux pour pleurer.
Petit corps torturé
Petite âme déchirée
Qui a perdu sa naïveté
Jamais cette atrocité
N'aurait dû arriver.
Sa vie a été chamboulée
Le mal est fait
Impossible de l'effacer
Comment supporter
Une telle cruauté.
Répugnant dégénéré
Démoniaques sont ses obscénités
Aucune limite à sa perversité
Ses pulsions abjectes ont tout décimé
Avec une immonde bestialité.
A la peine de mort il faut le condamner
De tels actes ne peuvent être pardonnés.
Besoin de s'éloigner
De rapidement s'aérer.
Les problèmes les oublier,
Les cons les enterrer,
La douleur l'évacuer.
Arrêter de lutter,
Cette vie merdique l'effacer,
Tout simplement ne plus penser.
Rester dans le noir
Pour ne plus rien voir.
D'écouter se défendre
Pour ne plus rien entendre.
Cesser de ressentir
Pour ne plus souffrir.
Prendre le temps de respirer
Avant d'être étouffé.
De tout se désintéresser,
Ne pas se laisser empoisonner,
Dans l'imaginaire se réfugier.
Un bref moment s'évader
Pour de nouveau affronter
Une triste réalité,
Même si l'on préférerait
Dans ses songes rester.
S'offrir un peu de temps,
Peu importe les événements.
Etre encore capable de rêver,
Pour que l'espoir renaît.
Cette vie on la maudit souvent
Et pourtant on l'aime tellement.
S'isoler un instant
Pour quelques minutes seulement...
Telle une condamnée
Elle erre dans le couloir de la mort.
Qu'à t-elle donc fait
Pour mériter un tel sort ?
Quatre murs qu'elle voudrait exploser
Pour enfin respirer,
Quatre murs pour la protéger
Mais qu'elle ne peut plus supporter.
Les jours et les nuits se ressemblent
Si interminables qu'elle en est fatiguée.
Chaque matin elle en tremble
Espérant que ce soit le dernier.
C'est dans ses bras qu'elle aimerait s'endormir,
C'est près de lui qu'elle rêve de s'éveiller.
Quand ce supplice va t-il finir
Pour qu'elle puisse enfin sa vie dévorer.
Comme des sangsues
Ses angoisses la vident de son énergie,
Comme une issue
L'espoir lui offre un peu de répit.
Aura t-elle la force nécessaire
Pour abattre tous les obstacles ?
S'évader enfin de cet enfer
Et croire aux miracles.
Paroles qui libèrent
D'un silence pesant
Ouvrent les barrières
Garde-fous de nos tourments.
Plus besoin de se taire
De dénoncer il est temps.
On évacue avec des mots
Des douleurs étouffantes
Cela ne guérit pas les maux
Mais apaise des souffrances récurrentes.
Les jours péniblement passent
On avance du mieux que l'on peut
Les nuits cauchemardesques s'entassent
Laissant sur notre âme quelques bleus.
Ne plus hurler dans le silence
Muselés par des craintes dévastatrices
Crier son mal avec une telle puissance
Que plus rien nous atteindre ne puisse.